CHAPITRE ONZE : LE VOYAGE EN AFRIQUE DU SUD


"Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. Mais si je les fais, quand même vous ne me croiriez point, croyez à ces œuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père" [Jean 10:37,38].

[Le voyage missionnaire effectué d'octobre à novembre 1951 par William Branham en Afrique du Sud fut un remarquable témoignage de la puissance de Dieu, mais aussi de la sainteté de Sa Volonté. Les premières réunions eurent lieu à Johannesburg.]

 

Guérisons à Johannesburg

Extrait de presse :

Ernest Blom d'Estview Road, Red Hill, Durban, âgé de 16 ans, peut marcher normalement pour la première fois de sa vie après avoir été infirme...

Sa mère a déclaré : "Ernest est le dixième de la famille. Dès qu'il a été en âge de marcher j'ai remarqué que sa jambe gauche était plus courte que sa jambe droite. Il ne pouvait marcher qu'en s'appuyant sur le bout de ses orteils et devait laisser traîner son pied gauche. Depuis l'âge de quatre ans, et jusqu'à il y a un mois, il était soigné par un spécialiste. Il a porté pendant deux ans une prothèse sans amélioration notable. Le spécialiste a alors suggéré une opération, mais sans en garantir le résultat. Et j'en ai donc abandonné l'idée.

J'ai entendu parler des remarquables succès de guérison par la foi du pasteur William Branham aux Etats-Unis... Ma fille et un ami ont conduit en voiture Ernest jusqu'à Johannesburg... Quinze mille personnes étaient présentes."

Ernest poursuit lui-même le récit : "J'étais tout au fond de la salle. Le Pasteur Branham a demandé à tous ceux qui voulaient être guéris de s'imposer les mains les uns aux autres. J'ai posé mes mains sur un homme assis à côté de moi. Le pasteur Branham a dit : 'Je vais prier pour vous.' J'ai ressenti une sensation étrange, comme de l'eau froide coulant au travers de mon corps. Je me suis mis à pleurer. Ma sœur m'a demandé si j'étais guéri. J'ai répondu : 'Oui, je suis certain que je suis guéri.'

A cause de la foule, je ne pouvais pas bouger, ... j'ai continué à répéter 'Je suis certain que je suis guéri'.

Le pasteur Branham a demandé à tous ceux qui avaient été guéris de s'avancer. On m'a aidé depuis le fond de la salle. Il m'a dit de marcher de long en large sur l'estrade. Je me suis mis à transpirer, mais quelque chose me poussait de l'avant, et j'ai réussi à parcourir normalement l'estrade dans les deux sens.

A mon retour à Durban, mes camarades d'école ont été abasourdis de me voir marcher...

Ma jambe gauche se fortifie chaque jour davantage. Je peux maintenant jouer au cricket et à d'autres jeux."

[Résumé d'un article du "Durban Sunday Tribune" du 11 novembre 1951, photocopié dans "Biographie de William Branham" de André Morin, p. 217]

Un soir à Johannesburg, alors que frère Branham parlait à quelqu'un dans la ligne de prière, il se retourna rapidement vers l'auditoire et désigna une jeune femme couchée sur une civière. Il dit : "Madame, votre colonne vertébrale a été brisée en trois endroits à la suite d'une chute. Jésus-Christ vous a guérie. Levez-vous et acceptez votre guérison". La femme fut stupéfaite, mais se leva par la foi et loua Dieu pour la guérison qu'elle venait de recevoir à l'instant... Le soir suivant, cette dame, Mme Ann Weilblen, fut appelée pour donner son témoignage, et une photo d'elle fut prise.

Le même soir, une jeune fille d'environ quatorze ans fut transportée sur une civière par des aides de la Croix Rouge. Elle avait aussi la colonne brisée et pleurait à cause de la douleur intense qu'elle endurait. Durant la réunion, frère Branham la désigna et lui dit : "Votre dos a été brisé. Jésus-Christ vient de vous guérir. Levez-vous et recevez votre guérison."

La jeune fille ne put en croire ses oreilles. Elle dit : "Qui, moi ?" Frère Branham répondit : "Oui, vous." Et à ce moment-là elle se leva. Sa mère qui était assise juste à côté de la civière se leva en même temps qu'elle, mais elle était tellement émue qu'elle s'évanouit et s'affaissa sur la civière.

Après la réunion, on demanda à cette jeune fille qui marchait et se réjouissait de sa guérison, comment son dos avait été brisé. Elle répondit que c'était arrivé dans un accident d'automobile un an auparavant. On lui demanda si elle avait marché depuis l'accident, elle répondit qu'elle ne s'était jamais tenue debout depuis le moment de l'accident jusqu'à ce soir là, où frère Branham lui dit de se lever.

Ces deux guérisons firent une profonde impression parce que tous savent qu'en ayant la colonne vertébrale brisée, nul ne peut se lever et marcher à moins d'avoir été guéri. Premièrement il serait impossible de bouger, et deuxièmement, si c'était possible, cela pourrait sectionner certains nerfs, entraînant ainsi une mort instantanée.

[D'après "A Prophet Visits South Africa" par Julius Stadsklev]

Durant une autre réunion tenue à Johannesburg, un jeune garçon d'environ sept ou huit ans fut appelé dans la ligne de prière. Frère Branham parla au petit garçon quelques minutes, lui expliquant que sa faiblesse cardiaque était due à l'oppression d'un démon. Il ajouta qu'il serait délivré, et qu'un jour il prêcherait le même Evangile qui était maintenant apporté au peuple d'Afrique du Sud. Soudain, frère Branham se tourna vers l'auditoire et pendant les quelques moments de silence qui suivirent, il devint apparent qu'il observait une vision.

Puis il pointa du doigt directement par-dessus la chaire et déclara qu'il y avait là aussi une petite fille et un autre garçon qui souffraient de la même affliction. Chacun put ressentir une tension alors qu'il désignait la direction dans laquelle ils étaient, mais il n'arrivait pas à les trouver. Quelques moments passèrent encore. Il insista affirmant qu'ils étaient encore là, expliquant que l'esprit qui liait ce garçon sur l'estrade était en train de demander le secours d'autres démons semblables dans l'auditoire. Il continua à regarder, mais il n'arrivait pas à trouver les deux autres jeunes. Frère Baxter s'avança par derrière et mit sa main dans le dos de frère Branham, ce qui l'amena à faire quelques pas vers l'avant. En faisant cela, frère Branham put voir par-dessus la chaire ceux qu'il cherchait : un garçon de douze ans et une petite fille de deux ans de moins environ. Tous deux étaient couchés sur des civières et avaient été hors de sa vue à cause de la chaire. Il pria pour eux et vit dans une vision que les trois enfants (celui sur l'estrade et les deux autres allongés en contrebas) étaient guéris. La mère du petit garçon sur la civière fut interviewée par la suite, et elle déclara que son garçon était dans un tel état qu'il ne pouvait pas s'asseoir plus de dix minutes par jour.

[D'après "A Prophet Visits South Africa" par Julius Stadsklev]

 

La chemise marquée

Deux pasteurs de l'Eglise Réformée Néerlandaise discutaient ensemble du ministère de William Branham :

"Dieu nous visite aujourd'hui, et tu devrais aller écouter cela."

"Ce n'est qu'un spirite."

"Tu as déjà vu un spirite guérir les malades ?"

"Non... "

"Je vais aller prier pour ton âme."

Et trois minutes plus tard, alors qu'il était en prière, quelque chose comme un feu a frappé son dos, et l'Ange de Dieu était là dans un tourbillon, témoignant que ce qu'il avait dit était la vérité. Cela s'est éloigné, et un ange est venu poser sa main sur son épaule et lui a dit d'aller retrouver son ami. Il est donc retourné aussitôt raconter cela à son ami.

Cet autre pasteur vit alors sur la chemise du premier, l'empreinte roussie de la main de l'ange. Le lendemain ils sont allés voir William Branham : la main de ce dernier coïncidait exactement avec l'empreinte.

["Footprints" p. 228 d'après "Early Spiritual Experiences" le 13 juillet 1952 à Hammond, Indiana]

[C'est aussi à Johannesburg qu'une décision aux conséquences graves fut prise.]

 

En dehors de la volonté parfaite de Dieu

[Les membres du comité sud-africain avaient déjà prévu le circuit que William Branham devrait suivre durant son voyage. Après Johannesburg, l'étape suivante devait, selon eux, être Le Cap.]

"Ce soir-là, en allant prier, l'Ange du Seigneur s'est approché de moi : "Ne va pas là-bas. Reste ici à Johannesburg encore deux semaines. Ensuite tu iras te reposer et chasser. Puis tu iras à Durban et tu y resteras un mois".

"Oui Seigneur."

"Demain ils vont t'emmener chez un médecin, mais n'annonce pas qu'il sera guéri, car il ne le sera pas. Demain le responsable de ta tournée va te montrer un curieux oiseau en train de voler. Et alors vous allez trouver, assis sur le côté de la route, un indigène avec le côté de la tête écorché, en train de vendre des colliers".

Et tout s'est passé exactement de cette façon le lendemain. Et j'ai dit au frère Baxter : "Je n'irai pas là-bas."

"Mais le comité national a dit que vous deviez y aller, donc vous devez y aller !"

"Non. Je ne fais que ce que Dieu me dit de faire. Je ne vais que là où il me dit d'aller."

L'un des membres du comité a dit : "Croyez-vous que le Seigneur puisse parler à d'autres que vous ?... Le Seigneur nous parle aussi bien qu'à vous."

J'ai répondu : "Koré a eu la même pensée un jour" [Nombres 16].

"Mais le Seigneur nous a dit d'établir cet itinéraire."

"C'estpossible. Mais il m'a dit de ne pas le suivre. Bien sûr, vous pouvez décider pour vous-mêmes. Je n'y vais pas." Et je suis reparti.

Frère Baxter m'a rejoint en voiture : "Frère Branham, il faut faire un geste." "Non."

"A votre place j'irais à la première... on vous y attend déjà."

"Frère Baxter, souvenez-vous en bien ! Je parle dans le Nom du Seigneur, ce n'est pas la volonté de Dieu !"

"Mais frère Branham, ce sera magnifique !"

"Je ne me préoccupe pas de ce qu'ils disent. Dieu m'a dit de ne pas y aller. Souvenez-vous-en !"

"Frère Branham, je ne représente qu'une voix au comité, et le comité a dit que vous deviez y aller. Nous avons promis à frère Untel que nous vous y emmènerions..."

"Qu'importe ce que vous avez promis à frère Untel, Dieu m'a dit de ne pas y aller. Je n'irai pas." ... Nous avons roulé près de 90 kilomètres vers Klerksdorp ... et j'ai dit : "Frère Schoeman, arrêtez. Laissons les autres nous rattraper."

Frère Schoeman leur a dit : "Vous devriez aller lui parler. Il est toujours décidé à ne pas y aller."

Le frère Baxter s'est approché : "Frère Branham, je crois que puisque le comité a pris cette décision, vous devriez y aller... Vous racontez que vous allez chasser à la ferme des Jackson. A votre place, je n'en parlerais pas. Pensez à ces millions de gens allongés dans leurs souffrances pendant que vous iriez à la chasse !"

J'ai répondu : "... L'emploi du temps est trop chargé, et ce sera comme il y a trois ans, quand j'ai dû m'arrêter pendant huit mois ... Dieu a parlé et je dois faire ainsi."

Et ils ont continué de discuter. Je me suis éloigné, j'ai arraché quelques branches de caroubier, je suis retourné vers ces prédicateurs et je les ai jetées à leurs pieds : "AINSI DIT LE SEIGNEUR ! Si nous y allons, ne serait-ce qu'à Klerksdorp, vous en supporterez les conséquences. Vous m'avez amené jusqu'ici, je n'ai même pas les moyens de me payer le voyage de retour... Il m'avait dit d'aller à Johannesburg, et vous m'avez coincé ici. Vous verrez, comme Paul l'a dit un jour : 'Il fallait m'écouter'. Mais Dieu bénira."

Même l'association médicale m'a téléphoné le matin suivant ... : "Frère Branham, vous avez fait plus pour les gens d'Afrique du Sud que la moitié des missionnaires venus durant les 50 dernières années."... Ils avaient ouvert les hôpitaux, et les gens sont venus sur leurs brancards...

En arrivant à Klerksdorp le soir, les gens étaient alignés sur les collines et partout, et il n'y avait pas assez de place pour qu'on s'occupe d'eux, pour les nourrir, ou pour les faire se reposer... Et au moment d'aller à la réunion, une tempête tropicale a frappé la région. De sept heures et demie jusqu'à dix heures et demie, ce n'était qu'un grondement continuel et des éclairs... Tout le monde était trempé !

... Nous avons prié pour que les gens reviennent. Je leur ai dit : "Me croyez-vous maintenant ?"

"Oh, ce n'était qu'une tempête, cela peut arriver."

Le soir suivant, il faisait froid à mourir, un vent glacé a tout balayé ! "Me croyez-vous maintenant ? Demain ce sera un tremblement de terre. Nous sommes en dehors de la volonté du Seigneur."

Ils se sont mis à discuter : "Mais nous avons promis à frère Untel !"

Mais Dieu voulait me montrer qu'on ne doit pas toucher à cet Esprit, qu'il faut suivre Dieu... Et le frère Bosworth, qui est ici présent, qui est comme un père pour moi, s'est approché : "Frère Branham, je crois que vous avez tort. Je crois qu'en continuant vers Le Cap, vous verrez des choses bien au-delà de tout ce que vous avez vu jusqu'à présent."

"Frère Bosworth, depuis tout ce temps que je suis avec vous et que vous voyez ces visions s'accomplir, je vous déclare maintenant dans le Nom du Seigneur que ce n'est pas la volonté de Dieu que nous fassions cela. Nous devons aller à Durban et non au Cap."

"Je me demande si ce ne serait pas une vision fausse ?"

"Frère Bosworth, vous êtes pour moi un second père, un homme que j'aime du fond du cœur." Je me suis dit : "Mon Dieu, sois miséricordieux ! Je suis à trente mille kilomètres de chez moi, et l'organisateur, le frère Baxter, le frère Bosworth, et tous sont en désaccord avec moi. Dieu, qu'est-ce que je peux faire ?" Je me suis retourné vers eux : "Je suis pris au piège, mais pas en Dieu, et je vous dis dans le Nom du Seigneur que je n'irai pas là-bas."

Et quelqu'un a dit : "C'est peut-être la volonté permissive de Dieu ?" "Dieu peut le permettre, mais ce n'est pas sa volonté." Et ils m'ont dit : "Allez lui demander."

Et je suis rentré et mon petit Billy qui couchait dans ma chambre m'a entouré de ses bras : "Papa, n'écoute pas ces prédicateurs. Ecoute ce que Dieu te dit papa."... Nous nous sommes agenouillés... Vers trois heures du matin, je me suis relevé, j'ai senti comme si un homme était là, il est venu de ce côté. Je lui ai dit : "Seigneur, qu'est-ce que ces gens me racontent ?".

Il a répondu : "Va avec eux, mais vous paierez pour cela. Tu es piégé... Je te donne la permission d'y aller. Mais souviens-toi, vous paierez pour cela. Va réveiller ton garçon (Il honorait Billy, car il avait gardé la Vérité). Et dis-lui que demain matin il fera beau, la tempête aura disparu. Et les gens te demanderont d'aller prier pour les malades à l'école du dimanche. Je bénirai cela, et Billy viendra te chercher. Un jeune homme dans une petite voiture noire prendra un autre garçon sur la route. Sur le chemin du retour, il y aura un indigène de couleur à côté d'un eucalyptus près d'un pont, s'apprêtant à en frapper un autre avec un bâton. Il sera habillé d'un costume de safari blanc. Dis cela à ton fils et à tous les autres afin qu'ils sachent que c'est AINSI DIT LE SEIGNEUR !" ...

Nous ne savions pas qu'il y avait la ségrégation. A Durban où nous l'avons appris, c'était le seul endroit d'Afrique du Sud où les indigènes pouvaient venir...

Le matin suivant il faisait beau ... on m'a envoyé à l'école du dimanche ... je me suis préparé, sans manger, attendant l'Esprit du Seigneur... Dans la voiture, personne ne me parle quand il y a l'Onction ... mais Billy m'a touché la main : "Papa, regarde là !" Il y avait un indigène en costume de safari blanc à côté d'un eucalyptus près d'un pont, s'apprêtant à frapper un autre avec un bâton... Billy s'est mis à pleurer : "Tu te souviens ce que je t'ai dit ce matin ? Nous sommes sur le bon chemin, mais nous allons payer cela."

Dès la réunion suivante, les portes de l'enfer ont été brisées ... et cela jusqu'à Durban où près de cent mille personnes étaient réunies, et où trente mille personnes se sont converties en une seule journée... Mais Frère Baxter, Billy, et tout le groupe, et moi-même nous sommes tombés malades, très malades. Je tenais à peine sur l'estrade tellement j'étais malade. On a trouvé que j'avais attrapé une amibiase... Une fois rentré à la maison, j'ai souffert ... et un docteur m'a dit que cela pouvait me tuer en une dizaine d'heures... Et cela a empiré ... et j'ai dû m'arrêter huit mois... Je les avais prévenus en quittant Klerksdorp : "Il n'y aura pas de réunion pendant six à douze mois."... J'ai crié, j'ai prié, je me suis traîné par terre ... et les gens qui venaient me voir pour leurs besoins : "Nous voulons connaître le Surnaturel !" ... Il semblait que Dieu m'avait fermé les Cieux. Il semblait me dire : "La prochaine fois, tu m'écouteras.""

["Footprints" p. 229 à 235, d'après "Early Spiritual Experiences", 13 juillet 1952 à Hammond, Indiana]

Sydney Jackson, l'homme chez qui frère Branham aurait dû aller se reposer, vint aux réunions. Il ne l'avait jamais rencontré, mais, chose étrange, alors que lui et sa femme se préparaient à recevoir cet homme de Dieu, il eut un songe : il vit frère Branham assis sur une grande estrade fumant une cigarette. Frère Jackson, un puritain, ne pouvait pas comprendre comment un prédicateur pouvait fumer une cigarette. Lorsque le frère et la sœur Jackson sont allés à sa rencontre, frère Branham s'est détaché de la foule qui l'entourait, il est venu vers eux : "Vous êtes le Rév. Sydney Jackson, et je vais vous dire encore autre chose. Vous m'avez vu l'autre jour en train de fumer une cigarette, n'est-ce pas ? Voici ce que cela veut dire : J'ai désobéi à Dieu, et j'ai dû faire ce que les hommes m'ont dit au lieu d'aller chez vous."

[Récit de Pearry Green sur une bande intitulée "Incurable Healings", Tucson, 1981, rapporté dans "Biographie de William Branham" de André Morin, p. 225]

[A Klerksdorp, les frères Baxter et Bosworth se sont chargés de prêcher le message du salut : trois mille personnes se sont levées en une seule soirée pour recevoir le Christ comme leur Sauveur. La réunion suivante s'est tenue à Kimberley où il fallut louer le stade. Parmi les nombreux miracles qui s'y sont produits, le suivant est exceptionnel.]

 

Un bras guéri instantanément

Un homme du nom de Sidney Smith, de Durban, s'était joint à l'équipe Branham. Un jour, alors qu'il passait prendre frère Branham pour l'emmener à la réunion, un homme très maigre est venu à leur rencontre. Il avait reconnu frère Branham et voulait qu'il prie pour lui. L'homme a relevé ses manches pour montrer l'état de ses bras. Ils n'étaient pas plus gros que ses poignets. Frère Branham l'a regardé et a dit : "Vous souffrez de la tuberculose. Croyez-vous en Dieu ?" L'homme a répondu : "Je crois en Dieu."

Frère Branham a prié pour lui et après lui avoir parlé quelques minutes, il lui a dit : "Laissez-moi voir encore votre bras."

Cette fois-ci, lorsque l'homme a retroussé sa manche, il fut étonné de constater que son bras avait grossi et semblait être plus fort que quelques minutes auparavant. C'était un cas très exceptionnel où Dieu a non seulement guéri cet homme instantanément, mais lui a donné miraculeusement de la force physique, chose qui d'ordinaire revient graduellement.

[D'après "A Prophet Visits South Africa" de Julius Stadsklev, cité dans "Biographie de William Branham" de André Morin, p. 226]

 

A Blœmfontein

La campagne suivante s'est tenue du 24 au 28 octobre 1951 à Blœmfontein... Des milliers de gens vinrent de très loin...

Durant la réunion du vendredi soir, frère Branham eut une vision différente de toutes celles qu'il avait eues auparavant. Alors qu'il encourageait les gens à croire, il vit un grand mur s'élever à l'arrière du stade et s'étendre sur toute la longueur de la place. Et tandis que ce mur continuait à s'élever, il surplomba la foule et de grosses gouttes d'eau semblèrent se déverser directement sur les têtes.

Frère Branham estima qu'il y avait au moins 1 500 de ces gouttes, et il était convaincu que ces gens avaient été guéris, mais qu'ils devaient persévérer dans la foi pour conserver leur guérison. Ce soir-là fut considéré comme un record de guérisons sans précédent.

Très souvent frère Branham rappelait aux gens qu'il ne pouvait dire que ce que lui révélait le Seigneur. Un soir, une femme vint dans la ligne de prière, et après que frère Branham eut vu la vision qui la concernait, il lui dit de s'assurer qu'elle était prête à rencontrer Dieu. Il lui donna des paroles d'encouragement, lui recommandant de servir Dieu de tout son cœur. Mais rien ne fut dit au sujet de sa maladie ou de sa guérison.

Après la réunion, on demanda à frère Branham pourquoi il avait parlé de la sorte à cette femme. Il répondit qu'il avait vu en vision un cortège funèbre et que cette femme mourrait très prochainement. Le matin suivant, on apprit que cette femme était morte durant la nuit.

Beaucoup d'indigènes sont venus aux réunions. C'est parmi eux que Dieu opéra le plus de guérisons. On raconte le cas d'un bébé hydrocéphale dont la tête est redevenue normale en moins de quatre jours.

[D'après "A Prophet Visits South Africa" de Julius Stadsklev, cité dans "Biographie de William Branham" de André Morin, p. 227 et 228]

Deux réunions furent annoncées pour Blœmfontein, et nous nous efforçâmes d'y inviter un grand nombre d'indigènes du Basutoland et de l'Etat libre d'Orange.

Nous avons réservé des autobus et des wagons spéciaux sur toutes les lignes, afin que beaucoup d'âmes assoiffées de vérité et beaucoup de malades puissent atteindre Blœmfontein. Dans la ville indigène, nous pûmes louer une église de huit cents places, mais nous réalisâmes qu'elle serait beaucoup trop petite. Nous louâmes six grands locaux qui devaient servir de dortoirs pour ceux qui venaient de loin.

Durant des mois, les chrétiens prièrent pour ces deux réunions, demandant à Dieu qu'il accorde de puissantes bénédictions, tant pour les corps que pour les âmes.

La première réunion eut lieu le samedi après-midi, mais bien des personnes du dehors étaient arrivées les jours précédents déjà. Très tôt le samedi matin, l'église était pleine. Seuls les malades furent admis à l'intérieur, tandis que des milliers durent rester dehors, mais tous purent participer à la réunion, grâce à un système de haut-parleurs.

En arrivant, frère Bosworth fut très réjoui d'entendre ces indigènes chanter de tout leur cœur les louanges du Seigneur. Par son message, la foi des auditeurs fut fortement stimulée. Frère Bosworth pria pour une trentaine de personnes sourdes d'une oreille par suite d'opération ou de maladie. Dans chaque cas, les sourds recouvrèrent l'ouïe et l'auditoire fut émerveillé de voir Dieu agir puissamment par l'intermédiaire de son humble serviteur.

Celui-ci déclara avec assurance que tous les malades pouvaient être guéris à condition de croire en la Parole de Dieu ; tous furent exhortés à mettre leur foi à l'épreuve.

Frère Bosworth leur dit de répéter une prière, puis Dieu accomplit des merveilles. Ceux qui furent guéris donnèrent leur témoignage devant le micro. Tout l'auditoire bénit le Seigneur lorsqu'une vieille femme dit : "Je suis venue ici sourde et aveugle et maintenant je peux voir et entendre." Soixante-sept malades qui étaient à l'intérieur de l'église témoignèrent avoir été guéris à cette première réunion. A l'extérieur, le nombre des gens guéris fut trop grand pour pouvoir être compté.

Le jour suivant, un dimanche, sera à jamais mémorable pour un grand nombre d'indigènes. Nous réalisâmes qu'aucun local ne pourrait contenir la foule, si ce n'est le grand terrain de football. Très tôt le matin une estrade fut érigée, ainsi qu'un système de haut-parleurs. Les gens arrivaient déjà par milliers, les missionnaires et leurs aides indigènes eurent fort à faire en faisant asseoir l'auditoire en bon ordre, amenant les infirmes devant l'estrade.

A 9 h 30, l'auditoire recueilli se mit à chanter... Tous se mirent à genoux pour la prière, hommes, femmes et enfants. L'auditoire s'était accru et comptait environ dix mille personnes. Tous ensemble, ils prièrent Dieu de se révéler...

L'un d'entre nous exhorta cet auditoire à croire la Parole de Dieu et à s'attendre à de grandes choses. Il était tout à fait impossible de prier pour chacun individuellement, mais tous pouvaient recevoir la guérison là où ils étaient assis lorsque frère Branham prierait pour eux collectivement.

Des témoignages donnés fortifièrent la foi de plusieurs. A 10 h 30, frère Ern Baxter apporta le message du salut et exhorta les âmes à accepter le Christ comme leur Sauveur. Dans l'appel qui suivit, des milliers de mains se levèrent, elles étaient trop nombreuses pour être comptées, mais le Seigneur les vit.

Lorsque frère Branham monta sur l'estrade, un grand silence s'établit. Il fut ému de compassion à la vue de tant de grands paralytiques, mais avec l'assurance de la foi, il déclara que beaucoup allaient se lever et marcher bientôt.

Une dizaine de personnes montèrent sur l'estrade et l'auditoire fut étonné de ce que frère Branham, par l'Esprit de Dieu, put dire dans chaque cas de quoi elles souffraient. Puis il pria pour elles et Dieu, dans sa grâce, guérit ces corps souffrants. L'auditoire était alors d'environ douze mille personnes et frère Branham pria avec foi et ferveur pour la guérison de tous, ordonnant à Satan de quitter les corps de ses victimes au Nom du Seigneur Jésus-Christ...

Il n'y avait pas assez de temps pour entendre des témoignages, mais de toutes parts dans l'auditoire, on entendit de joyeuses exclamations : "Je suis guéri ! Je vois ! Je puis marcher ! Je n'ai plus mal, Alléluia !" Cette réunion remarquable se termina par un chant de louanges.

Au cours des semaines qui précédèrent la visite du frère Branham, nous reçûmes quatre mille demandes de prières pour les malades. Ces lettres étaient contenues dans deux immenses paniers, sur lesquels frère Branham étendit les mains après la réunion et Dieu répondit en guérissant ces malades inconnus.

Durant les trois ou quatre semaines suivantes, une quantité de témoignages nous parvinrent de toutes les contrées du Basutoland.

Cinquante personnes de Mont-Tabor, notre centre missionnaire à 125 kilomètres de là, assistèrent aux réunions et, à l'exception de quelques-unes, toutes furent guéries.

D'un de nos villages voisins, vingt-trois personnes allèrent aux réunions de Blœmfontein et quinze d'entre elles témoignèrent de leur guérison. Le propriétaire de l'autocar de M. dit : "J'ai porté un homme paralysé qui allait aux réunions, au retour il marchait seul et n'avait plus besoin d'aide."

... Un aveugle-né témoigna de ce que Dieu avait fait à son égard, en nous lisant une portion de la Bible. Une femme qui avait beaucoup souffert pendant vingt ans fut complètement guérie ; elle a commencé à travailler dès ce jour. Deux autres femmes qui ne pouvaient plus marcher vont à merveille maintenant.

Environ la moitié de ceux qui assistèrent aux réunions furent guéris...

De Kroomstad, un pasteur qui était paralysé m'écrit qu'il marche maintenant sans béquilles et que six membres de son église furent aussi guéris. Deux réunions seulement, mais quels résultats ! ... Au moins mille personnes ont été guéries au cours de ces deux rencontres ! Loué soit le Seigneur !

... De Blœmfontein, l'équipe Branham ... se rendit au Cap... De cinq à dix mille personnes assistaient à chaque réunion dans un hangar de la South African Airlines. Les places étaient occupées dès 18 heures. En conséquence les réunions commençaient souvent à cette heure, donnant aux gens l'occasion d'entendre un message du frère Bosworth, ensuite de frère Baxter, et pour terminer, ils pouvaient voir la démonstration surnaturelle de l'Evangile par William Braham.

Les réunions pour les non-Européens furent tenues au Drill Hall au Cap. En une seule réunion, il est rapporté que 53 personnes témoignèrent que leur vue s'était grandement améliorée ou était devenue parfaitement normale. Plusieurs d'entre elles avaient été complètement aveugles auparavant.

La réunion du dimanche matin avait été prévue pour 10 heures, mais les gens commencèrent à se rassembler à 1 h 30 du matin...

Ensuite ce fut le tour de Port Elizabeth du 7 au 11 novembre... Un soir, frère Branham désigna un homme couché sur une civière. Il lui dit : "Le Seigneur vous guérira. Vous pouvez maintenant vous lever, plier votre couverture et votre civière et marcher." L'homme âgé se leva et se mit à plier sa couverture, lorsque plusieurs hommes de la Croix Rouge, toujours disponibles pour aider les malades, s'approchèrent pour l'assister. Alors il leur déclara énergiquement : "Frère Branham m'a dit de plier ma couverture et ma civière, et cela ne signifie pas que vous deviez m'aider. Partez et laissez-moi tranquille."

Ensuite ce fut Grahamstown... Frère Branham désigna une femme : "Vous avez la tuberculose. Levez-vous et acceptez votre guérison." La femme ne bougea pas. Il dit : "Levez-vous. Jésus-Christ peut vous guérir. Levez-vous et acceptez votre guérison." Il n'y eut toujours pas de réaction. Alors frère Branham se tourna vers une autre femme couchée sur une civière, dont il venait d'avoir une vision. Il lui dit : "Madame, vous avez un trouble cardiaque très grave. Il est impossible que vous viviez plus longtemps, à moins que le Christ ne vous guérisse. Si vous voulez vous lever et l'accepter, Jésus-Christ vous guérira." La femme se leva et fut immédiatement guérie. Cependant, la première femme qui ne voulut pas écouter ne fut jamais guérie.

Ensuite les réunions furent tenues à East London du 14 au 18 novembre.

[D'après le rapport du missionnaire Auguste Kast, cité dans "Biographie de William Branham" de André Morin, p. 229 à 233]

 

A East London, le pouce d'une jeune fille était complètement soudé sur la paume de sa main. On ne pouvait pas l'opérer, car les nerfs et les vaisseaux sanguins allaient directement du pouce à la paume, le pouce faisant pour ainsi dire partie intégrante de la paume. Elle reçut sa guérison immédiate par la foi sans même se lever de son siège...

Cinq hommes atteints de tuberculose ont été désignés dans la foule par le serviteur de Dieu : tous ont été guéris instantanément et ont pu quitter le sanatorium.

[D'après "Un prophète visite l'Afrique du Sud" de Julius Stadsklev, cité au bas de photographies publiées dans "Biographie de William Branham" de André Morin, p. 228 et 244]

 

[Après East London, les réunions eurent lieu pendant cinq jours à Durban du 21 au 25 novembre.]

 

Une Musulmane guérie à Durban

"La dernière ville par laquelle nous sommes passés a été Durban, où il y avait surtout des indigènes ; il y avait cent cinquante à deux cent mille indigènes assis là ... ils avaient dû marcher pendant des semaines pour arriver là... Nous étions réunis dans le champ de course... On avait placé des barrières à cause des guerres tribales, et la police était à l'extérieur, dirigeant chaque tribu entre les barrières, afin qu'elles ne se battent pas, ... leur faisant déposer leurs lances. Ils étaient assis par terre, se regardant les uns les autres à travers les barrières, ils étaient en guerre. Il y avait leurs chefs avec leur cour... Le Seigneur faisait de grandes choses...

Il me fallait environ une heure pour dire ce que j'aurais dit en un quart d'heure, parce qu'il y avait une quinzaine d'interprètes... J'ai dit : "Les missionnaires vous ont parlé d'un Jésus qui est venu pour vous sauver... Mais en lisant ce Livre, avez-vous lu le passage où il est montré comme un grand Médecin, et vous a-t-on dit qu'il vivrait au travers des siècles dans les gens jusqu'à ce qu'il revienne ? Et que les œuvres qu'il a faites, vous les feriez aussi ? Aimeriez-vous voir Jésus revenir ici aujourd'hui et marcher au milieu des gens, et faire les mêmes choses qu'il a faites quand il était ici sur terre ?.. S'il le fait, s'il nous utilise comme il a fait autrefois quand il était ici sur terre, croirez-vous en sa Parole ?"

... La seconde personne à venir sur l'estrade était une Musulmane... L'interprète m'a dit : "Elle croit en Dieu, mais elle croit que Mahomet est son prophète."

J'ai dit : "... vos prêtres vous ont enseigné qu'il n'avait jamais été mis à mort, mais qu'il est mort des années plus tard de mort naturelle... mais ce Jésus, selon le Nouveau Testament, est mort et ressuscité, et il a envoyé son Esprit sur son Eglise... Mahomet ne vous a jamais fait aucune promesse. Mais Jésus nous a fait une promesse : Il nous a promis que les œuvres qu'il a faites, nous les ferions aussi. Maintenant, si Jésus vient et me montre quel est votre problème, ... vous croirez donc ce que sera votre futur ?"

"Oui." ... Alors tous ces Musulmans se sont levés et se sont mis à regarder attentivement.

"Votre mari est un homme trapu, plutôt petit ; il a une moustache noire. Vous êtes allés chez le médecin, il y a trois jours. Vous avez deux enfants... Vous avez un kyste à la matrice... Pourquoi venez-vous à moi qui suis chrétien ? Pourquoi n'êtes-vouspas allée vers votre prophète musulman ?"

"Je pense que vous pouvez m'aider."

"Je ne peux pas vous aider. Mais si vous acceptez ce Jésus qui est ici maintenant, qui connaît votre vie et sait tout de vous, c'est lui qui vous viendra en aide." Elle répondit : "J'accepte Jésus comme mon Sauveur."

C'était tout ce qu'il fallait... Dix mille Musulmans sont venus au Christ cet après-midi-là. Après trente années sur le champ de mission, la littérature religieuse n'en avait converti qu'un seul ; mais par l'Evangile manifesté, dix mille se convertirent en 5 minutes ! Dieu ne nous a jamais dit de bâtir des églises ... de faire des écoles, ... des hôpitaux. Ce sont de bonnes choses, Dieu sait que vous en avez besoin, mais l'ordre donné à l'Eglise est : Prêchez l'Evangile ! ... Et personne n'a le droit d'aller dans les champs de mission, à moins d'avoir reçu le Saint-Esprit et de prêcher avec des démonstrations de puissance, parce que c'est la seule chose qui ébranlera les gens."

["The Philadelphian Church Age", § 63 à 106, 11 décembre 1960, à Jeffersonville, Indiana]

 

Guérison d'un jeune Hindou infirme

"Si vous aviez pu voir son appareil orthopédique ! Son soulier avait 30 à 35 centimètres de haut. Il y avait une plaque de métal en dessous. Son soulier était posé sur deux hauts montants. Il s'est avancé vers l'endroit où je me trouvais. Il avait deux béquilles et avec ce gros soulier métallique, il boitait...

"Depuis quand est-il ainsi ?"

L'interprète lui a posé la question. "Depuis sa naissance." "Peux-tu bouger un peu la jambe ?"

"Non."

"Crois-tu en Jésus-Christ ?" "Je suis Musulman."

"Accepteras-tu Jésus-Christ s'il te guérit ?"

"J'accepterai Jésus-Christ comme mon Sauveur s'il me guérit."...

Ô mon Dieu ! que vas-tu faire ? Il avait répondu à toutes les questions. Frères, j'ai eu le sentiment que je devais attendre un instant pour voir ce qu'il allait dire. J'ai regardé et j'ai vu en vision ce garçon longer un mur.

"Vous, les docteurs, voulez-vous l'examiner ?" Oh, vous savez alors où vous en êtes ! Vous connaissez votre position !

Je lui ai dit : "Viens jusqu'ici mon garçon." Et il s'est approché en boitant.

"Ta jambe semble être trop courte de 30 à 35 centimètres, mais Jésus-Christ, le Fils de Dieu, peut la guérir. Vous, Mahométans, le croirez-vous et l'accepterez-vous comme Sauveur personnel ?" Et des milliers de mains noires se sont levées.

J'ai prié : "Père Céleste, si tu ne devais me répondre qu'une seule fois, que ce soit maintenant. C'est pour ta gloire. C'est pour toi. Je te prie de guérir ce garçon."

Alors je lui ai dit : "Enlève ton soulier." Il m'a regardé drôlement. L'interprète lui a dit : "Enlève ton soulier." Alors il l'a ôté, j'avais vu en vision ce qui allait se passer. Il a enlevé sa prothèse et cela étant fait, il a marché vers moi avec les deux jambes aussi normales que les miennes.

"Veux-tu marcher d'un bout à l'autre de l'estrade ?" Il s'est mis à pleurer en allant et venant. Il ne savait que faire en marchant comme cela. Il disait : "Oh, Allah, Allah, Allah !"

J'ai dit : "Jésus ! Jésus !" "Oh, Jésus, Jésus ... "

Le frère Stadsklev ... a pris une photographie du garçon... J'ai demandé : "Combien de Mahométans rejettent Mahomet comme prophète et croient que Jésus est le Fils de Dieu et l'acceptent comme leur Sauveur personnel ?" Dix mille mains se sont levées."

[Cité par André Morin dans "Biographie de William Branham" p. 235 à 238]

 

Guérison d'un homme difforme

A Durban, ... plus de trente mille personnes reçurent en un après-midi le Christ comme leur Sauveur... La guérison miraculeuse qui fut à la base de ce mouvement se produisit de la manière suivante : entouré d'un grand nombre de prédicateurs et de beaucoup de médecins, frère Branham prêchait la Parole et, à un moment donné, il s'adressa à ceux qui avaient besoin de guérison.

Parmi la multitude, il y avait, entre autres, un pauvre être complètement difforme. Il n'avait jamais été capable de marcher normalement et lorsqu'il vint à la réunion, il marchait complètement recourbé, à la fois sur ses mains et sur ses pieds, et présentait davantage l'aspect d'un animal en mouvement que celui d'un homme. Ceux qui prenaient soin de lui le montraient plutôt comme un objet de curiosité qu'ils traînaient dans toutes les rues de la ville. Ils avaient mis un collier autour de son cou et le tiraient avec une chaîne, tout comme on l'aurait fait avec un ours. Ils cherchaient à gagner de l'argent par ce moyen en l'exhibant devant les gens.

Lorsqu'il vint en avant pour la prière, frère Branham vit, en vision, l'homme se tenant debout, guéri par la puissance de Dieu. Avec cette vision devant les yeux, il jeta un défi à la foule des païens et des incroyants : "Acceptez-vous de reconnaître le Seigneur Jésus-Christ comme Sauveur si cet homme est instantanément guéri et se trouve parfaitement bien ?" Beaucoup ... de gens connaissaient cet homme et sa terrible situation. Non seulement les païens, mais aussi les agnostiques, des membres d'église, des représentants de diverses tribus, furent mis au défi...

Dès que frère Branham pria, l'homme se tint debout sur ses pieds. Alors le peuple éclata en acclamations et loua Dieu à haute voix. Après que l'ordre de s'avancer fut donné, plus de trente mille personnes s'avancèrent pour accepter le salut, alors que vingt-cinq mille reçurent leur guérison. Lorsque les réunions prirent fin dans cette ville, le maire organisa une grande parade composée, en particulier, de sept camions chargés de béquilles, de cannes et de toutes sortes d'appareils qui avaient été employés auparavant par des estropiés.

["Le prophète du vingtième siècle" par L. Vayle, p. 45 et 46]

 

L'Ange aperçu

Un fait très intéressant est aussi arrivé à Kimberley. Après une réunion, un homme vint témoigner à un membre de l'équipe qu'il avait vu l'Ange du Seigneur se tenir près du frère Branham sur l'estrade. On lui demanda de décrire très soigneusement l'Ange pour vérifier si cela concordait avec d'autres témoignages. Il le décrivit ainsi : "Un homme grand, presque aussi grand que le frère Baxter, le visage rasé, vêtu d'une robe blanche bordée d'une frange dorée dans le bas."

Trois semaines plus tard, à Port Elizabeth, un autre homme rapporta qu'il avait vu l'Ange du Seigneur se tenir derrière le frère Branham. Son récit était identique aux autres. Cet homme ajouta aussi qu'il avait vu quelque chose de phosphorescent tomber de ses bras alors qu'il étendait les mains pour prier pour les gens. Cela semblait être comme une eau pétillante qui dégouttait continuellement de ses mains et de ses bras.

Justus du Plessis, le principal interprète de frère Branham durant sa visite en Afrique du Sud, raconta avoir vu plusieurs fois une ombre supplémentaire sur l'estrade. Alors qu'il vérifiait du côté des éclairages, il a su qu'il n'y avait absolument rien entre la lumière et le plancher qui puisse causer cette ombre. Il était pleinement convaincu que cela ne pouvait être rien d'autre que l'Ange du Seigneur.

Ce phénomène est aussi arrivé lors des réunions de Durban. La lettre suivante a été reçue par le frère Julius Stadsklev :

"Je priais depuis longtemps pour que Dieu me permette de voir l'Ange du Seigneur lorsque frère Branham visiterait Durban. Un jeudi soir, le 22 novembre 1951, j'ai assisté à cette grande réunion préparée spécifiquement pour les non-européens au stade de course Greyville. Peu de temps après que frère Branham fut monté sur l'estrade, je pus distinguer la silhouette d'un autre homme se tenant juste derrière le frère Branham. Son profil prit la forme d'une lumière étincelante. Cet homme avait une stature beaucoup plus grande que frère Branham. Voulant être certain que cela n'était pas le fruit de mon imagination, j'ai intentionnellement gardé les yeux fixés sur frère Branham uniquement. Cette forme s'est révélée à moi trois fois et, de plus, j'ai eu le privilège de voir, au moment où frère Branham levait les bras pendant la prédication, une substance liquide qui semblait être d'une phosphorescence très brillante, tomber de ses mains et de ses bras."

["A Prophet Visits South Africa" par Julius Stadsklev]

 

Un journal témoigne

A Durban hier soir, la prière du Rév. William Branham a été suivie d'une scène de guérison collective, d'infirmes et de personnes allongées sur des brancards se levant de leurs chaises roulantes ou de leurs lits et se mettant à marcher...

Mr. Branham, soutenu par deux aides, a quitté l'estrade en sanglotant...

Après qu'il ait fait l'appel, un petit garçon, assis sur une chaise roulante, a vacillé sur ses jambes, et, avec l'aide de deux hommes, s'est avancé vers l'estrade... Une foule s'est formée : des femmes infirmes et des enfants ont jeté leurs béquilles et leurs prothèses de jambes ; des mamans pleuraient tandis que leurs enfants faisaient quelques pas, parfois pour la première fois de leur vie.

Un indigène s'est précipité avec son garçon dont le corps et le pied étaient auparavant tordus... Un garçon hindou est monté pour donner ses béquilles et sa prothèse... Une fillette au pied-bot a abandonné son soulier orthopédique... Une jeune fille atteinte de tuberculose et de méningite avait quitté l'hôpital pour assister à la réunion et elle déclare avoir été guérie... Une cancéreuse ne pouvant plus marcher depuis neuf mois, est venue sur un brancard, s'est levée sur l'exhortation de Mr. Branham, et s'est débarrassée de son brancard... Au fond, des petites filles indigènes infirmes souriaient en voyant la guérison des autres, tout en pleurant de ne pas avoir ce bonheur... Un garçon de dix-sept ans sourd et muet de naissance ... a prononcé ses premiers mots : "Maman, papa"...

[Résumé d'un article de "The Natal Mercury", Durban, 23 novembre 1951]

 

Témoignage du vice-président des Assemblées de Dieu d'Afrique du Sud

... Il fut impossible de trouver des locaux assez grands pour contenir les foules... Au début, les frères Baxter et Bosworth furent seuls pendant deux jours. Le premier de ces frères, par un ministère puissant, exhorta les foules à renoncer à toute idée préconçue, à toute opinion erronée et à toute superstition. La foi véritable fondée sur la Parole de Dieu fut présentée... Le ministère du frère Branham était admirablement préparé par son collègue, aussi, dès le début, des guérisons instantanées ou graduelles se produisirent. Certains malades quittèrent les lieux sans amélioration, mais nous écrivirent par la suite qu'ils étaient guéris ou que leur condition physique s'était beaucoup améliorée.

... A Johannesburg ... il pria collectivement pour les malades, et des miracles se produisirent... En quelques semaines, douze villes sud-africaines reçurent la visite de William Branham et de ses collègues... Partout, j'ai été témoin de tant de bénédictions et de manifestations de la puissance du Seigneur, qu'il m'est impossible d'entrer dans beaucoup de détails...

Dieu s'est servi de ces messages ... pour convaincre des milliers d'âmes de la nécessité d'accepter le Christ comme leur Sauveur personnel...

Dans plusieurs localités, frère Bosworth pria avec succès pour ceux qui avaient perdu l'ouïe par suite d'une opération ou d'autre maladie. Dans chaque cas, ce fut une démonstration de la fidélité et de la puissance du Seigneur. Pour plusieurs serviteurs de Dieu, ce fut un encouragement de voir des guérisons et des miracles accordés à la prière de la foi. On les entendait se dire : "Cela paraît si facile n'est-ce pas ?"

Frère Branham ne nous déçut pas, il est humble et sincère dans la manifestation des dons qu'il a reçus de Dieu... Souvent, William Branham discerna la nature et la cause de la maladie chez ceux pour lesquels il allait prier. Son discernement s'étendait aussi aux malades en face de l'estrade. Très souvent frère Branham termina les réunions en priant pour tout l'auditoire. Lorsque ces diverses campagnes furent terminées, nous eûmes le temps de nous enquérir des résultats réels. Nous affirmons que par la prière collective de frère Branham, Dieu opéra beaucoup plus de guérisons que par les autres moyens employés.

A Blœmfontein, ... les réunions réservées aux indigènes furent excellentes... Au Cap, à la suite d'une réunion destinée aux Européens, 53 personnes ont témoigné avoir été guéries de cécité totale ou d'autres maladies des yeux...

A Pretoria,... un jour, après une prière collective de frère Bosworth, un jeune homme, aveugle depuis dix-sept ans et pensionnaire d'un asile pour aveugles, se mit à louer Dieu et s'écria à haute voix : "Je vois, je vois !" Une fille sourde-muette fut délivrée et une femme paralysée depuis quarante ans d'un côté et ne pouvant mouvoir ses mains, s'éveilla guérie le lendemain matin. Un évangéliste indigène qui avait amené quatre malades, s'en alla témoigner avec joie à son missionnaire qu'ils étaient tous guéris. D'autres personnes témoignèrent encore avoir été guéries à Pretoria de cécité complète, de surdité, de paralysie, de grosseurs, etc...

La série de Durban fut peut-être la plus remarquable... Le dimanche matin la foule fut estimée à quarante ou quarante cinq mille personnes. Frère Bosworth parla de la guérison divine et pria pour les sourds selon sa coutume. Dieu opéra des miracles... L'après-midi, l'auditoire fut estimé à cinquante mille personnes et des milliers ne purent entrer... Des hommes apportèrent des seaux d'eau pour désaltérer la foule entre les réunions...

Après avoir eu le privilège d'accompagner frère Branham et ses collaborateurs dans toutes les localités d'Afrique du Sud, je pense pouvoir résumer mes impressions ainsi : "Ceux qui avaient le plus de foi sont ceux qui ont le plus reçu. Notre profonde gratitude monte vers Dieu qui nous a envoyé ses serviteurs."

[Résumé d'une lettre de W. F. Mullan, citée dans "William Branham", Editons Evangéliques, Peseux/Neuchâtel, Suisse, 1956]

Que Dieu vous bénisse richement !